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« Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or »

Appendice aux Fleurs du mal. Charles Baudelaire

Muse malade ou vénale, mystérieuse madone, dans sa sensualité tout entière, étrange martyre, amante destructrice, femme damnée, animale comme un serpent qui danse, mère de la bénédiction, fille capricieuse, géante voluptueuse, tendre bourreau, inaccessible

a l image d une passante ou doux poison dont le poète est dépendant, les femmes de Baudelaire se révèlent dans des métamorphoses successives ou sont liees

 l amour et la mort, le bien et le mal, le divin et le maléfique

Les Figures du spleen et de l idéal ont mené l alchimiste à extraire la beauté du mal et le sculpteur a modeler de sa boue

Avec une réflexion pleine de grâce, de confession et de douleur, Malika Rahmani offre au spectateur ses allégories aux curiosités esthétiques Baudelairiennes.

Sabrina Tazamoucht / Galeriste

Oeuvre : L’Idéal / Sculpture en terre cuite / 22 cm x 27,5 cm / Malika Rahmani

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